mercredi 3 février 2010

Carnaval Boréal - Suite et Fin

Avait finalement lieu samedi dernier, le 30 janvier, le premier carnaval boréal virtuel. Je n'ai pas pu y participer très longtemps.

Pour ce que j'en ai vu et vécu, c'était la cacophonie totale, mais c'était correct, car c'était une introduction et un mini salon de présentations où tout le monde venait se rencontrer, dire quelques phrases, commencer des conversations plus ou moins intéressantes, avec ou sans but et l'occasion rêver de se faire des "insides", car beaucoup de gens semblaient bien se connaître. De ce point de vue disons qu'on se sent un peu petit étant nouveau dans ce monde. Mais bon acceptable, car de toute façon, moi, c'était les tables rondes qui m'intéressaient le plus.

La première avait pour sujet des directeurs littéraires de revues, maison d'éditions et fanzine. J'ai assisté en direct au début de ce salon. La cacophonie tant redoutée ne s'est pas produite. Il y avait des points de vue très intéressants et ça aide à comprendre un peu le processus d'acceptation et de refus de textes. Très instructifs. Je crois que c'était le salon le plus intéressant, car le maître d'oeuvre du carnaval était présent pour diriger les conversations et généralement, les commentaires se sont limités aux gens qui connaissaient vraiment le sujet et qui avait une certaine crédibilité. Un délice et je m'en veux vraiment de ne pas avoir pu y participer, car j'aurais eu des questions à poser.

Le 2e salon qui m'intéressait, c'était celui sur les livres électroniques. Là, par contre, je crois que nous sommes passés complètement à côté du sujet. Il y avait tellement matière à discussion. Malheureusement, c'est vite passé à ce qui est le mieux, IPad, Kindle, PC Tablets, Sony machin chouette, etc. Pourtant, on aurait pu parler des formats, comment formater sont texte en Epub par exemple pour mieux profiter de cette technologie. Comment utiliser celle-ci à bon escient? Que deviennent les droits d'auteurs? Le téléchargement illégaux? Comment utiliser le creative common? Qu'arrive-t-il aux droits d'auteurs si on court-circuite les distributeurs ou les imprimeurs? Comment faire de l'autopublication? Est-ce qu'on a le droit tout bonnement de vendre ses écrits en format électronique? Certaines de ces questions ont été abordées brièvement, mais je crois qu'il y avait pas mal de viande et que ce fut sous-exploité, malheureusement.

Le 3e salon qui m'intéressait, était occuper sa fiction. Je crois que ce salon est mal parti, car j'avais l'impression que ce n'est pas tout le monde qui avait la même conception d'occupation de sa fiction, ce qui fait que la conversation demeurait floue, surtout pour un néophyte comme moi qui ne patauge pas vraiment dans ce milieu là. Par contre, il y a eu de très bons échanges très enrichissant. Surtout ceux fait par des auteurs connus.

Il y a ensuite la table ronde sur l'auto-promotion. Je l'ai trouvé intéressante. Ça donne un point de vue sur comment utiliser facebook, un blogue ou autre twitter de ce monde pour ce faire voir et connaître sur internet. J'ai bien apprécié. Les intervenants étaient intéressants et expérimentés dans leur sujet.

Ceci n'est qu'un bref résumé de ce que je pensais de ce qui a été discuté au carnaval boréal. (Je parle des discussions, pas l'événement en tant que tel!) Mais ceci, c'est un point de vue de quelqu'un qui a lu après coup tous les commentaires. Peut-être l'expérience et le jugement aurait été différent si j'y avais été tout le long.

Est-ce que ce fut une expérience réussie? Je crois de mon point de vue que ce fut très intéressant. Je crois que ce fut une bonne première expérience. Maintenant, il reste aux organisateurs de voir ce qu'ils veulent faire avec ce genre d'événements.

Pour ma part, je me demande si je ne serait pas mieux dans un vrai congrès. CE qui m'intéresse dans ce genre d'événement, c'est ce que les gens d'expérience ont à dire. Ce n'est pas tous les jours qu'on peut écouter (dans ce cas-ci lire) des gens qu'on admire et de qui on veut apprendre et pouvoir leur poser des questions. Mais d'une autre côté, d'un naturel très timide, j'oserais jamais poser une question dans un vrai congrès, alors que virtuellement, c'est plus facile. Par contre, le virtuel donne la parole égale à tout le monde, même ceux qui ne sont pas pertinents. Comme qui en parle alors que j'y ai à peine assisté!!! Qu'est-ce qui est le mieux?

Le principal côté négatif de tout ça, c'était les noms d'utilisateur. Il vient un moment difficile de savoir qui parle. Julie?? Ça peut être n'importe qui. Syber? Itou. evarburg? (bon Elizabeth Vonarburg, on finit par le savoir.) Mais ça aiderait entre autre de savoir qui est qui et qui a quel bagages. Pour ma part, j'ai trouvé que généralement, les commentaires pertinents dans tous les forums venaient des auteurs connus tels, Joël Champetier, Yves Meynard, Jean-Louis Trudel, Mme Vonarburg, Julie Martel, Claude Bolduc, et généralement, je sautais le reste des commentaires et me concentrait sur ce qu'eux avait à dire, car généralement plus pertinents. Ceci étant plus facile à faire lorsque ceux-ci affichent leur vrais noms. Ça aide à faire le tri. :) Mais est-ce moi qui est trop buté de ne porter attention qu'aux soi-disant experts?

Ma suggestion serait aussi que chaque salon commence par un présentation sommaire des panelistes, avec un bref commentaire de chacun de ceux-ci sur le sujet et ensuite partir le bal des conversations.

Tout de même, j'aimerais féliciter Christian Sauvé pour cette savoureuse initiative. Même si je crois que généralement ce commentaire sera malheureusement perçu comme plutôt négatif (au lieu de constructif, car je critique un peu plus ce qui s'est dit et non pas l'événement en tant que tel!), je tiens tout de même à souligner que j'y serait avec joie la prochaine fois et que généralement, ce fut une expérience enrichissante sur bien des aspects. Félicitation encore une fois!! Et à l'année prochaine! :)

Pour aller lire tout ce qui s'est dit et écrit, allez voir le site du carnaval boréal. Il restera en ligne encore pour un bon moment. Peut-être que les conversations pourraient s'y continuer, sait-on jamais?

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